« La Loi de Moïse est à la base de tout progrès social. »

 

Il est bon et juste de rappeler que la citoyenneté française n’a été accordée aux Juifs par le Décret d’Emancipation de 1791 et confirmée par Napoléon 1er qu’après vérification de l’absence d’incompatibilité entre Judaïsme et culture occidentale. Or, loin de démontrer une quelconque justification à d’éventuelles réserves, ces investigations ont plutôt révélé la dette immense des Nations envers le peuple juif dont la Loi,  ou Thora est à la base de « tout progrès social. »

On peut donc soutenir que les représentants de la France révolutionnaire, dont Mirabeau fut l’un des plus brillants ambassadeurs, étaient tout à fait conscients du rôle joué par la civilisation des Hébreux dans la préparation des mentalités à la naissance de la « Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen ».

Les ennemis d’Israël ne s’y sont pas trompés quand ils  discernèrent  la « signature d’Israël dans les œuvres de la Révolution Française. » Même Staline, le fossoyeur des libertés ne put s’empêcher de déclarer, recevant les lettres de créances du premier ambassadeur d’Israël à Moscou : « Le peuple juif n’a pas encore réussi à faire cohabiter le « loup avec l’agneau », mais il a su déposer, au cœur de chaque homme, cet idéal de paix sociale « qui fait de tous les réformateurs sociaux les continuateurs des prophètes d’Israël.

 

Laissons parler Mirabeau :

 

«La religion des Juifs, fondée sur la Loi de Moïse ne contient certainement pas les principes anti sociaux que nous venons d’énoncer. Ses commandements ne sont point en contradiction avec ceux de la Justice et de l’humanité ; ils ne heurtent point la bonne foi ; ils n’ordonnent point la fraude ; loin d’y inviter ses enfants, la Loi Mosaïque particulièrement fondée sur l’agriculture est même spécialement contraire au trafic, celle de toutes les professions qui peut le plus naturellement y conduire. Ceux là seuls qui se permettraient la fraude envers un Hébreu l’accusent d’oser en vertu de sa loi tromper les hommes d’une autre religion, et les prêtres intolérants qui ont recueilli des contes calomnieux sur les opinions des Juifs, n’ont fait en cela que trahir leurs propres préjugés. »

Sur Moses Mendelsohn,  sur la réforme politique des Juifs, p 61, Londres 1787.

 

Ce texte n’a pas pris une ride. Tout homme de bonne foi s’apercevra à cette lecture que les mêmes accusations indignes pèsent toujours sur Israël, peut-être parce qu’il devient de plus en plus insupportable de reconnaître une dette envers les Juifs…

 

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