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Mai 31, 2012

L’épisode « Jésus de Nazareth » est une « affaire intérieure » juive !

par Arnold Lagémi

Il se publie de tous côtés  des textes de diverses origines tendant à sous-estimer le différend majeur entre le Christianisme, l’Eglise Catholique en l’occurrence et le Judaïsme. Pour des raisons démagogiques, on gomme les différences, on atténue les divergences et l’on perdure dans une voie, dont le seul effet sera, une fois de plus de « tordre le cou » à la vérité. Alors, il est opportun et essentiel de rappeler :

a)     L’appréciation du discours christique est de la compétence exclusive du peuple juif, parce que l’origine du christianisme est une affaire intérieure juive. Refuser cette évidence sous tendue  par le droit est l’expression d’une ingérence intolérable.

b)     Pour Israël, Jésus est un faux prophète au même titre que Sabbataï Zvi. Il ne remplit pas les conditions requises pour prétendre à la messianité. Seul Israël est dépositaire de la Loi de Moïse et des textes prophétiques annonçant l’ère messianique. A ce titre, c’est lui et lui seul qui doit désigner le messie.

Prétendre apprendre aux Juifs à lire correctement leurs textes est un abus de droit, une erreur de jugement et signe une vanité démesurée.

c)     En désignant le messie en la personne de Jésus, le Christianisme s’est substitué au peuple juif dont il a usurpé la place, le rôle et la mission.

d)     Théologiquement, le rapprochement est, par essence, impossible, parce qu’il n’y a qu’un seul peuple Juif, mandataire de la P.rovidence.

e)     Restent les accommodements  collatéraux qui confirmeraient, sinon la convergence doctrinale, du moins la volonté réparatrice. Au cours des siècles passés, le Christianisme dans son ensemble a fait subir aux Juifs diverses exactions qu’il a tenté d’effacer par un pardon sans effets et un Concile fébrile mais tout aussi vide d’initiatives concrètes.

f)      La réparation des crimes et exactions n’est pas une aumône quémandée avec humilité c’est une demande de restauration du droit. Soutenir la fraternité judéo-chrétienne sans le préalable de la réparation, c’est mépriser et nier l’enseignement des prophètes.

g)     Maintenir des symboles odieux et indignes comme la « synagogue aveugle » de la cathédrale de Strasbourg, c’est sous-entendre, l’échec de Vatican II et confirmer une permanence doctrinale qui a éliminé Israël.

h)     Tergiverser sur le statut de Jérusalem, capitale d’Israël est une des expressions du refus chrétien de reconnaître la permanence de l’Election d’Israël.

Si des esprits mal intentionnés veulent voir dans mes propos le signe d’un anti christianisme  primaire, qu’ils se reportent à mes initiatives en faveur de Pie XII, pape sauveteur à la mémoire outragée que j’ai défendu en dépit d’une campagne odieuse menée à mon encontre, à laquelle se sont ralliés sur le tard quelques esprits juifs distingués.

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